Placée à la tête du Canon sportif de Yaoundé le 30 octobre 2011, la femme d’affaires que certains anciens du club, très enthousiastes à l’époque, présentaient comme une pétrolière va finir par décevoir ses « parrains » laudateurs qui espéraient s’en mettre plein les poches. Contre vents et marées, Celine Eko garde le contrôle de l’équipe. En 2013 sous son magistère, le Kpa-Kum dispute la finale de la Coupe du Cameroun et la perd face à Young sport academy de Bamenda. Peu de temps après, Céline Eko jette l’éponge avec une réputation néanmoins bien bâtie. Également avec Canon fille qu’elle gérait parallèlement.
Placée à la tête du Canon sportif de Yaoundé le 30 octobre 2011, la femme d’affaires que certains anciens du club, très enthousiastes à l’époque, présentaient comme une pétrolière va finir par décevoir ses « parrains » laudateurs qui espéraient s’en mettre plein les poches. Contre vents et marées, Celine Eko garde le contrôle de l’équipe. En 2013 sous son magistère, le Kpa-Kum dispute la finale de la Coupe du Cameroun et la perd face à Young sport academy de Bamenda. Peu de temps après, Céline Eko jette l’éponge avec une réputation néanmoins bien bâtie. Également avec Canon fille qu’elle gérait parallèlement.
Le premier Comité de normalisation qui avait à sa tête le Professeur Joseph Owona la nomme présidente transitoire de la commission de football féminin. Un poste qui lui permet de cordonner la préparation de la sélection nationale féminine pour les CAN 2014 et 2016, et pour le mondial 2015 au Canada. Trois expéditions sommes toutes mitigées : le Cameroun s’incline en finale de ces deux Coupe d’Afrique face au Nigeria, mais réussit l’exploit pour une première participation, de disputer les huitièmes de finale. La dame à la peau claire, au visage presque toujours serré, trouve ainsi finalement le salut chez les femmes après un passage chez les hommes dont elle n’aime presque pas se souvenir.
Si son activisme est profitable pour les sélections nationales, il peine cependant à porter des fruits pour le championnat national de football féminin. Un championnat victime du peu de considération des dirigeants de la Fécafoot. D’un faible intérêt qui se traduit par le manque fréquent de financements avec pour corollaire l’arrêt quasi-régulier des compétitions et la clôture des saisons en queue de poisson.
Pour ce qui est de l’insuffisance des moyens financiers, l’histoire renseigne qu’en 2014, la commission que dirige madame Eko a suspendu huit clubs parmi les dynamiques qui revendiquaient plus de subvention. A savoir : United Girls de Douala, As Locomotive, Lorema filles, Ecole Franck Rohlicek, Caïman de Douala, AS Kirikou de Garoua, AS Yaoundé V et Emergence de Yaoundé. Depuis lors, presque tous sont rangés aux oubliettes. Leur suspension
a inéluctablement précipité la mort de quelques jeunes talents.
Et en ce moment, les choses pourraient en être pareilles avec l’arrêt du championnat pour absence de moyens. Comme quoi, la situation du foot féminin n’a pas changée avec son statut de vice-présidente de la fédération.
Visiblement, Celine Eko dont les proches lui reconnaissent du caractère, de la poigne, exprime le mieux son autorité dans la gestion des sélections nationales. Là-bas, elle tient à avoir son mot. En 2017, la désignation sans son avis de Joseph Ndoko à la tête des Lionnes indomptables, un no-name dans le milieu du football féminin, était apparue chez elle comme une trahison. Un désaveu à la fois vis-à-vis d’elle que des éducateurs de cette catégorie. Elle n’a nullement joué de diplomatie sur ce dossier. Sa gêne a été relayée sur divers médias. Si bien que malgré la qualification du Cameroun à la Coupe d’Afrique des nations 2018 au Ghana, et à la Coupe du monde 2019 en France, l’avis défavorable de dame Eko est resté constant au sujet du sélections de l’équipe.