Période FIFA mars 2024 : Le Maroc toujours leader
Grâce à une diplomatie sportive très affûtée et un parc infrastructurel des plus modernes, le royaume chérifien s’impose résolument comme une destination très prisée par les athlètes et organisateurs d’évènements.
Dix-huit rencontres internationales au Maroc
Du 20 au 26 mars prochains, dix-huit rencontres internationales accorderont à dix-neuf sélections nationales africaines, le plaisir à chaque fois désormais renouvelé, de profiter des infrastructures et équipements sportifs marocains. Un fait à mettre à l’actif d’une politique sportive nationale, essentiellement portée sur le développement et l’ouverture au monde. A ce jour, pas moins de quarante-cinq conventions de partenariats entretenues par la Fédération Royale Marocaine de Football avec d’autres fédérations africaines moins nanties, surtout sur le plan infrastructurel. Et si le but final est d’aboutir à une totale professionnalisation du sport au Maroc, l’un des objectifs principaux est bel et bien de mettre à contribution l’activité sportive pour l’essor économique global, et une certaine hégémonie du royaume. Et au-delà de tout nombrilisme exacerbé, force est de reconnaître que la démarche marocaine est d’un apport crucial à l’épanouissement du sport en général et du football dans le cas d’espèce, à l’échelle du continent.
Nigéria – Ghana au Grand Stade de Marrakech
Pour revenir à la fenêtre FIFA de mars, le Maroc ouvrira au total neuf stades de football pour accueillir les rencontres de dix-neuf pays. Il s’agit précisément de quatorze matchs amicaux et de quatre autres affiches comptant pour les préliminaires des éliminatoires de la CAN 2025. Eswatini, Djibouti, Soudan du Sud, Sao Tomé et Principe, Somalie, Ghana, Nigéria, Angola, Mali, Mauritanie, Comores, Ouganda, Burkina-Faso, Lybie, Togo, Guinée-Bissau, Libéria, Soudan, Niger.
Si pour la plupart, l’on se retrouve en face de pays en difficultés pour des raisons sociopolitiques ou économiques, il convient tout de même de souligner la présence sur le sol marocain, de cadors tels que le Nigéria et le Ghana qui quant à eux, ont préféré le Grand Stade de Marrakech pour leur rencontre amicale, aux dépens des stades européens jusque-là très sollicités en pareille circonstance. La dernière affiche évoquée est un marqueur fort pour l’admiration que suscitent dorénavant le Maroc et ses stades, auprès des autres Etats africains et même au-delà.
La destination « Maroc » s’impose donc de plus en plus au monde sportif, pour le bonheur des amateurs mais également et surtout pour l’épanouissement définitif du sport en Afrique.
En effet, en mettant à disposition des infrastructures de qualité et une tradition hospitalière noble, le leader marocain marque de bons points et apporte une pierre précieuse à la professionnalisation de l’activité sportive sur le continent. C’est là, un exemple à suivre.