Development du Lawn-Tennis en Afrique : Yannick Noah au Congo Brazzaville
Invité spécial du president Denis Sassou Nguesso et parrain du tournoi de Tennis de la ville de Oyo dans le département de la Cuvette, le vainqueur de Rolland Garros prend progressivement la mesure de sa nouvelle mission.
À côté du Tournoi international de Brazzaville, la belle ville de Oyo, qui a vu naître Denis Sassou Nguesso, president du Congo, tient elle aussi désormais son rendez-vous de Tennis. Et pour bien introduire la première édition, les organisateurs ont sorti les grands moyens. C’est ainsi que Yannick Noah, légende vivante du Tennis mondial, a été désigné comme parrain official de l’évènement et reçu par le Chef de l’Etat en personne. Au menu de leurs échanges, on a pu capter le désir pour le dirigeant politique, de voir le champion d’origine camerounaise accompagner dorénavant le sport congolais et notamment le Tennis local, pour un meilleur épanouissement. Il faut préciser ici que si le football est le sport favori des Congolais, la petite balle jaune gagne de plus en plus de terrain dans les cœurs des uns et des autres.
Accompagné de Rodrigue Nguesso conseil spécial et fils du président, Junior Rengou, le PDG de la chaîne de télévision Afric’inter et de Mouny Zayed qui est directrice du tournoi pour cette edition inaugurale prevue du 2 au 6 novembre 2022, l’ancien tennisman professionnel aujourd’hui aux multiples casquettes, a pu apprécier toute l’affection que lui porte le peuple frère du Congo, du sommet de l’Etat à la plus petite couche sociale. En dehors donc de quelques échanges de balles symboliques pour les photographes venus couvrir l’évènement, le fils de Zacharie Noah est invité à long terme par le président congolais, à s’impliquer dans le développement de son sport de prédilection dans ce pays. Il pourra s’agir précisément du conseil, de l’apport de partenaires pour la construction d’infrastructures dédiées, ou encore de la formation des formateurs et autres acteurs acteurs impliqués dans le secteur. Une mission qui s’annonce bien à la hauteur de l’enfant-béni d’Etoudi au regard de son éminente expérience de joueur professionnel, de manager sportif, de capitaine des équipes de France, et donc de l’énorme carnet d’adresses qui pourrait être aujourd’hui le sien.